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L’écrivain comme prolétaire

La France, ce pays qui aime les artistes et les auteur.e.s une fois qu’ils sont morts et n’embêtent plus personne avec cette manie de vouloir manger et de payer un loyer.
En cette belle époque de réception des appels de cotisations IRCEC (retraite complémentaire obligatoire, 8% purée), un coup de plus pour les auteur.e.s :

« Les droits d’auteurs n’étant pas pris en compte dans le calcul des droits à indemnité de chômage, les auteurs ne cotisent pas à l’assurance chômage. Résultat : « ils vont subir la hausse de la CSG sans compensation et verront donc leur pouvoir d’achat baisser d’environ 1 % a minima tandis que celui des salariés augmentera de 1,45 %. Les auteurs et artistes seront donc la seule population d’actifs perdante », calcule Geoffroy Pelletier, directeur général de la Société des gens de lettres (SGDL). « Toutes les organisations les représentant sont mobilisées car la coupe est pleine, beaucoup d’auteurs étant déjà dans une situation de paupérisation », souligne-t-il. »