Je viens de recevoir (via une commande sur le site de L214), le numéro 2 de Versus, magazine végane. C’est le magazine dont on rêvait : on y trouve des articles de réflexion, des interviews, des critiques de livres, des recettes de cuisine, des reportages, des pages mode, et surtout Versus déjoue le piège de devenir le porte-voix d’une école, d’une branche du véganisme, il est accueillant pour des pensées diverses de cette éthique, et c’est un soulagement. Enfin, il est superbe, le travail graphique est magnifique, c’est un bel objet. Avec bienveillance, ce magazine ouvre, accompagne, défriche. Pour de prochains numéros, j’aimerais juste en savoir plus sur le véganisme hors de la sphère franco-québécoise et anglo-saxonne. Mais c’est un magazine jeune, l’aventure commence à peine, je suis sûr que les territoires explorés seront nombreux et surprenants. Dans ce numéro, tellement de textes passionnants : une défense des cafards (coquerelles), une critique du génial Chien-Blanc, de Romain Gary, un rappel sur la laine et les problèmes qu’elle pose, des recettes comme celle des pancakes.
J’allais dire que c’est un magazine québécois, mais est-ce important ? Peut-être.
Précision : Martin Gibert, le rédac chef (et l’auteur de Voir son steack comme un animal mort) m’a demandé d’écrire un texte pour le prochain numéro (ce qui induit une subjectivité de ma part).