Une pensée immense et chaleureuse pour Yal Ayerdhal. Et Sara Doke on t’envoie de douces ondes.
Yal était un écrivain comme ce pays ne les aime pas assez : inclassable. Riche, politique, fantastique, qui ne respectait pas les délétères frontières littéraires. C’était aussi quelqu’un de généreux et de disponible. Je le connaissais peu. Mais il m’avait soutenu et encouragé quand je cherchais un éditeur pour La nuit a dévoré le monde (et que personne n’en voulait). Il se battait pour les écrivains comme collectif aussi, pour nos droits. C’était un écrivain que j’aimais et un être humain que tout le monde devait aimer. Je pense à toi, Ayerdhal. Putain, merde 56 ans.