Aller au contenu

NRF

  • par

Ce matin, relecture et correction des épreuves d’un texte écrit pour la NRF. Le numéro de cet automne a pour thème le musée imaginaire. Mon texte s’intitule : Un musée pour survivre et pour sauver.

Ces jours-ci je lis Just Kids, de Patti Smith, et un roman sur Gödel (et sa femme) : La déesse des petites victoires, de Yannick Grannec. Deux belles lectures. Je termine le Paradigme de Billeter.

Dernières retouches à mon essai sur la création littéraire (depuis mars c’est la huitième version). J’ai écrit un petit essai sur la pauvreté (dans la lignée de Modeste Proposition, de Swift), très court, peut-être trop court pour être publié (mais je vais tenter). J’ai bien avancé un nouveau Pit Agarmen.

Vendredi dernier, nous avons organisé une soirée Cabinet de curiosités à la maison. Chacun présentait quelque chose de particulier, d’étrange ou intime, précieux ou bizarre. Il y fut question de lévitation, de Yi King, de lame sonore, de livres pour enfants hors normes. Très belle soirée (Marc Molk avait initié ce type de soirées à Paris, sous le nom de Verdurinades, merci à lui pour la découverte).

Sarah Debove quitte Nantes, nous l’avons aidée à déménager, donc courbatures effroyables depuis deux jours. Notre nombre d’amis dans notre petite ville baisse dangereusement. Nous cherchons des amis (car les relations par téléphone, skype et email avec les amis à Paris, dans d’autres villes ou à l’étranger ne suffisent pas). Ça ne se dit pas, on n’avoue pas, c’est comme dévoiler une faiblesse, ce n’est pas très chic, en général les gens idiots ont un petit sourire moqueur « Vous cherchez des amis ? » Oui nous cherchons des amis asociaux, des freaks, des misfits, hors normes, doux et passionnés, qui envisagent l’amitié comme un pacte éternel. La difficulté n’est pas de rencontrer des gens, mais de trouver ceux avec qui ça va coller.

Notre chat acrobate maladroit se remet de ses blessures.

Si les saisons étaient des gâteaux, cet été serait un gâteau à la meringue et au citron parsemé de framboises. Très réussi mais un peu lourd.

Nous avons vu Frances Ha, de Noah Baumbach et ce film est une source d’énergie, de fantaisie et de plaisir.