Ces jours-ci je lis Pourparlers de Deleuze (et C’est de l’eau de David Foster Wallace), recueil d’entretiens. Ceci à propos de Godard.
« C’est un homme qui travaille beaucoup, alors forcément il est dans une solitude absolue. Mais ce n’est pas n’importe quelle solitude, c’est une solitude extraordinairement peuplée. Pas peuplée de fantasmes, de rêves ou de projets, mais d’actes, de choses, et même de personnes. Une solitude multiple, créatrice. »
et :
« On est en train de nous fabriquer un espace littéraire, autant qu’un espace judiciaire, un espace économique, politique, complètements réactionnaires, préfabriqués et écrasants. »