Comme Isa avait la grippe, c’est Sandrine et Merwan qui m’ont gentiment accueilli chez eux, c’était très chouette (sauf un resto, bof, et le Sherlock Holmes atroce comme sait si bien faire Guy Ritchie, le metteur en scène qui a peur du vide, du silence, des personnages féminins intéressants, et qui doit souffrir d’un syndrome de manque d’attention aiguë à moins que ce soit un Parkinson avancé). Voir un film de Guy Ritchie cela élimine autant de calorie qu’un marathon (par contre l’encéphalogramme reste plat). Mardi j’étais à Mantes, et les élèves étaient pleins de caféine ou d’enthousiasme (je penche sur cette deuxième hypothèse). Super après-midi, d’autant plus qu’ils avaient apporté des gâteaux pour après la rencontre.
Séoul. Vol tranquille contre toute attente. Je suis tellement habitué à avoir peur en avion que lorsque je n’ai pas peur alors j’imagine tout de suite que quelque chose ne va pas. Car si tout allait bien : j’aurais peur, évidemment. Étant donné qu’à chaque fois que j’ai pris l’avion j’ai été terrifié, et que le vol s’est déroulé sans problème, alors je pense qu’avoir peur doit avoir un effet protecteur. Si j’abandonne ma peur, le danger peut survenir. Je me suis donc entraîné à la frayeur. Ce fut assez simple. Resto coréen avec mon éditrice, le directeur de l’institut français et une jeune femme de l’ambassade. Froid démentiel. Impression qu’il donne pleins de petits coups de couteau. Épuisé. Demain matin interview avec le magazine Vogue.
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