Le site de Sandrine Bonini est ici.
J’ai revu Manhattan hier soir avec une copine, à la Filmothèque, rue Champollion, et maintenant j’ai des vitamines pour la semaine. Parmi les belles choses, j’ai reçu le nouveau recueil de poèmes de Jean-Claude Pirotte, Autres séjours.
Après-midi à l’atelier de Belleville. J’écris le livre sur mon père (et le reste). Quand j’ai un moment, quand je veux faire une pause, j’avance un essai et mon roman « défouloir/série B », et quelques petits textes.
Vendredi, journée d’angoisse : j’ai fait du shopping. Achat d’un aspirateur (hepa 13, of course), d’un fait-tout et d’une cocotte en fonte (je me demande comment j’ai pu vivre sans cocotte en fonte jusqu’à maintenant).
Je poursuis la lecture de L’image survivante, de Georges Didi-Huberman, dont je souligne des phrases à chaque page. Dernièrement : « Le modèle du Nachleben ne concerne donc pas seulement une quête des disparitions : il cherche plutôt l’élément fécond des disparitions, ce qui en elle fait trace et, dès lors, se rend capable d’une mémoire, d’un retour, voir d’une renaissance. »
Il y a des livres qui sont des amis, qui sont la famille. Je crois que j’écris aussi pour ça : que des lecteurs ne se contentent pas d’aimer mes livres, mais qu’ils les adoptent. Qu’ils en prennent soin, qu’ils comptent vraiment pour eux. Simplement, comme de vrais personnes. Je crois.