Je viens de recevoir des livres étasuniens et bon dieu ils sont beaux (les deux essais de Michael Chachon et la compilation de la plupart des textes de Joan Didion), hardcover, jaquette, papier épais.
Il y a quelques jours projection à Solitude de Man on Wire, le film sur le funambule Philippe Petit. Très beau film sur l’artiste, sa capacité à créer de la beauté, à l’imposer à un monde. récalcitrant. J’ai rarement été autant ému et émerveillé par un documentaire. Et puis c’est un portrait de l’artiste en braqueur. L’art comme attaque de banque.
Impression d’habiter un manoir (compacté) dont toutes les pièces sont des cuisines, avec un plat en cours, en train d’être préparé. Le livre sur Beckett est terminé, je le relis cette après-midi, il me reste un texte pour Marc Molk, un texte jeunesse (une commande), mes deux livres en chantier, le livre que je prépare avec Thomas Reverdy, et enfin mon livre de dessins (qui ne verra jamais le jour : on dirait des dessins d’enfant, mais bon c’est agréable et peut-être que dans dix ans à force d’acharnement j’arriverai à quelque chose de montrable). Une maison de cuisines, c’est le paradis, mais ce n’est pas raisonnable, c’est possible pendant un temps, mais d’ici une semaine il n’en restera que trois, respirer un peu.
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