Je réponds à quelques questions ici (mise en scène Thomas Vinau), cela s’appelle Réponses sauvées du vent (petit signe à Brautigan). Je vous invite à lire les réponses des auteurs des précédents trios, il y a de très belles choses. Surtout c’est l »occasion de découvrir des poètes, des romanciers, en dehors des sentiers battus.
Lecture à l’akademie à l’occasion de la Sommerfest. J’ai lu une histoire du livre de novembre. Elle s’intitule A l’intérieur de moi-même. Puis un acteur en a lu la traduction en allemand (en octobre je mettrais dans la rubrique Meze (partie anglaise du site), les traductions anglaises et allemandes de ce texte, ainsi que d’autres traductions de textes courts et des comic-strips, très bientôt). Je ne fétichise pas la lecture à voix haute, mais cela a l’avantage de faire apparaître des défauts que l’on avait pas vu en lisant et relisant le texte dans sa tête. Quand un de mes textes est prêt, je le lis toujours (presque) à voix haute. Alors inévitablement je m’aperçois qu’il n’est pas tout à fait terminé.
Belle journée d’écriture. Pour une des rares fois de mon existence j’écris deux livres, un de narrative nonfiction et un roman très personnel, très proche de ma vie de tous les jours à Paris. Trois livres en fait, puisque une amie et moi avons commencé un roman commun très rock. Ce sont trois livres apparemment différents mais en fait pas du tout (hm je sais que je ne suis pas très clair ici), alors je n’ai pas de mal à les mener en parallèle. Disons que c’est la même énergie. Excitation, plaisir, mal de dos (c’est une des gageure de l’écrivain, trouver la bonne chaise, la bonne table, la position adaptée).
J’ai réécouté Tom Waits ces derniers jours. Le passé tombe comme une pluie qui ne s’arrête pas. (clip à la fin du billet)
Dans mon grand combat pour que les livres bénéficient de belles couvertures, (pas simplement belles mais aussi brillantes, intelligentes, des œuvres d’art bon dieu !) voilà un article de l’excellent Kill Me Sarah. Et puis on peut aller faire un tour sur le blog de Sad old punk pour quelques autres exemples. La couverture est un art, un art qui n’est pas assez pris au sérieux. Je viens de recevoir ce beau livre édité par Penguin justement sur ce sujet, les couvs de mes livres traduits en anglais y sont présentées, parmi des dizaines d’autres (hé préface de Chris Ware !). C’est magnifique. Un tel livre serait difficile à faire en France tellement le niveau est bas. Il faut toujours se battre pour avoir de belles couvertures et au final ce n’est pas toujours le cas. C’est rageant d’autant plus que des illustrateurs de talent, géniaux, il y en a en France, pleins.
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