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Le roman d’un enfant sage

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C’est le titre de la biographie que Alain Gerber consacre à Clifford Brown (mon trompettiste préféré avec pff plusieurs autres -et puis il a joué avec Sarah Vaughan). Je vais l’emporter en Allemagne. J’aime Clifford Brown pour sa musique bien sûr et aussi parce que c’est un jazzman auquel je peux (dans une certaine mesure) m’identifier (le côte enfant sage, pas de drogue, monogame, adepte d’une vie calme, joueur d’échecs). Il contredit tous les clichés que l’on associe aux artistes et c’est rafraîchissant. Voilà c’est un de mes héros. Cet après-midi j’ai découvert The Black Saint & the Sinner Lady, de Charles Mingus, et c’est superbe (même si je ne suis pas familier de cette musique moderne) (j’ai écouté You must believe in spring de Bill Evans, cela ne m’était pas arrivé depuis une éternité). Voilà comment une journée (qui avait commencé par un épisode dépressif) se trouve illuminée. Il y a des trésors partout il me semble. J’ai entamé le deuxième livre (deux textes assez courts) de Roberto Saviano, Le contraire de la mort, et comme Gomorra, et c’est toujours aussi bien écrit et passionnant. J’ai une nouvelle fois terminé le texte sur le tableau de Marc Molk.

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