Mon roman est écrit. Depuis je me suis aperçu que la toute nouvelle fin n’allait pas, et qu’une autre serait meilleure. Je crois qu’il me faut passer par des moments (chapitres, épisodes, fins) temporaires (que je crois permanents dans mon enthousiasme) pour arriver à trouver ce que je désire vraiment. Ce n’est pas une règle, ça arrive forcément. Ainsi pendant l’écriture de ce roman, il y aura eu des effondrements, mais des effondrements positifs, qui au final, comme des mues, révèlent la forme adéquate.
Dans la création, il y a beaucoup de destruction. De mots, de phrases, de personnages, de chapitres entiers que je détruits pour arriver au roman qui me satisfera. Le lecteur ne verra pas ces ruines, ces cimetières. Il peut s’en douter. Je rends mon manuscrit fin mai. J’ai encore pas mal de travail. Je suis en train de relire, et il n’y a pas une page où je ne corrige, supprime, remplace. Et puis, il y a cette satanée fin que j’ai en tête et que je dois écrire. C’est une période excitante. Parce que terminer un roman, c’est un soulagement, un bonheur, il sera là, il va être imprimé et lu, il va exister. Surtout il y a le prochain livre qui se profile déjà. J’ai hâte de m’y mettre.
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