Ah ça mecxmeuf, je sais pas. J’essaye je crois cette magie-là.
C’est un peu la déprime ces jours-ci, le monde est dur, les relations humaines sont dures, grande fatigue et tristesse de trois mètres de haut, mais aussi rires et bouffe et puis je me suis rasé les cheveux et je veux apprendre à être beau et à bien m’habiller mais ça y a du boulot et je veux m’y atteler.
Mais bon.
À propos de Au-delà de la pénétration. Il y a eu quatre ou cinq éditions Monstrograph, et deux éditions Le Nouvel Attila. À chaque fois c’est l’occasion de faire des corrections, d’ajouter ou de couper, de préciser. Par exemple, idiot et inculte que j’étais j’avais écrit « transsexuelles » à la place de « trans » dans la première version, j’ai depuis rectifié cette erreur. Mille excuses aux personnes concernées. J’ai demandé à mon éditeur du Nouvel Attila d’ajouter un truc qui manque : un TW. Mais un ami militant handi me disait qu’il était contre. Donc je dois décider. Et je vais demander aussi de faire un ajout : quand je parle de femmes et de clitoris, j’aurais du écrire « femmes cis », au moins une fois, pour ne pas invisibiliser les femmes trans. Je vais demander une rectification pour la prochaine édition. J’avais discuté il y un ou deux ans avec des personnes qui connaissent mieux que moi tout ça et les avis avaient été contradictoires, je n’avais pas pris de décision et j’avais laissé « femmes ». En tant qu’auteur, on change, on apprend, on se corrige, on travaille encore sur soi, et si on peut éviter de blesser, alors c’est important de rectifier et de le dire. Ne pas blesser, oh, ça c’est la grâce je crois. Et écouter.