J’ai délaissé mon profil facebook, parce que ce mode de fonctionnement ne me satisfaisait pas. À partir du moment où on a beaucoup de facebook friends, il est difficile d’y voir quelque chose, à moins d’y passer des heures chaque jour. Et certains se vexent si on ne visite pas leur profil, si on ne like pas leurs posts. Ça devient un grand marché de la névrose et du ressentiment. Des jalousies se font jour, on assiste à des pratiques de promotion camouflées. J’imagine que certains s’en sortent très bien, ou sont plus philosophes que moi. Force est de constater que ça ne me va pas. Facebook n’est pas un lieu de dialogue et d’échanges. C’est le lieu de permanentes éjaculations précoces. J’ai créé une page officielle, pour que ceux qui le désirent soient informés de mes publications. Pas d’interactivité certes. Mais ceux qui veulent vraiment discuter peuvent facilement me trouver ailleurs sans grand difficulté.
Retour aux blogs donc, et aux sites. À mon compte feedly que je suis en train de remettre à jour. À Twitter (pour recevoir quelques liens). Retour aux emails et au téléphone, aux terrasses des cafés (jamais abandonnées). Retour aux échanges. C’est une belle période.