À Lalinde, il y a une charmante librairie tenue par l’adorable et passionnée Sabine : Grain de Lire. Ma première commande.
Lors de ma résidence, je vais recevoir quatre invités pour des soirées carte blanche. Le premier invité était Stéphane Million. Nous avons parlé de cet étrange métier : éditeur. La rencontre avait lieu à la bibliothèque. C’était l’occasion de décortiquer le monde de l’édition, de dire ce qui allait, ce qui n’allait pas, parler des aberrations et des êtres passionnés qui y survivent tout de même. Belle soirée.
Allez faire un tour sur le site de sa maison d’édition, ici. Stéphane est l’éditeur, entre autres, de Fanny Salmeron dont je suis fan. Elle écrit de courts romans renversants. Son nouveau s’intitule Les étourneaux. Stéphane Million est un éditeur indépendant, entièrement dévoué à ses auteurs, et qui prend un soin minitieux à chacun de ses livres. Et surtout c’est un éditeur qui conçoit le livre comme un objet de création. La typo, les détails intérieurs, tout est pensé. Et les couvertures magnifiques sont signées Erwan Denis.
Livres lus et aimés ces derniers temps : Je suis un homme (Marie Nimier), Un juif en cavale (Laurent Sagalovitsch), La désincarnation (Jean Rouaud), Écorces (Georges Didi-Huberman : « On ne peut jamais dire : il n’y a rien à voir, il n’y a plus rien à voir »), La sagesse du danseur (Dominique Dupuy). En cours, Henri Michaux (L’espace du dedans) et Tomi Ungerer et New York.
Ah et Bienvenue en Transylvanie vient de sortir. J’ai déjà lu quelques nouvelles de mes camarades. Il y a d’excellentes choses. Mon histoire s’intitule Je pleure pour ne plus être malheureuse. Et puis le livre est bien fait : beau papier et encore bien noire (et tête de mort sur la couv).