La semaine dernière, match de Roller Derby à Nantes. Très sympa, bordélique et joyeux. Notre équipe c’est le Nantes Derby Girls (Duchesses!).
Nouveau numéro de La Hulotte (consacré -oui on l’attendait tous avec impatience- à l’escargot des haies).
J’ai commencé Passions, de Jean-Michel Delacomptée sur La princesse de Clèves (éditions Arlea) et c’est extra, J’ai rêvé de courir longtemps, le dernier Billeter, je suis toujours dans Ukulele (Sfar). Charlotte (de l’atelier) nous a donné Avant d’être grand (chez Thierry Magnier), je vais le lire ce soir je pense. Je lis aussi Le roi Oscar et autres racontars (Bonneval et Tanquerelle, d’après Riel), la bio de Jack London par Jennifer Lesieur, À ma guise (chroniques), d’Orwell. Quel plaisir d’être entouré de livres. Les livres objets sublimes et parfais.
Premier cours de chant (a-e-é-o-ou !). Ces derniers temps il y a aussi eu le concours des nutellas (titre d’un prochain livre de Paratonnerre) : vainqueur Nutella ex-aequo avec la pâte à tartiner Carrefour (et pâte à tartiner artisan chocolatier chic). Mauvais élèves : J.Hervé (oui c’est bio mais comme quoi) et casino.
Et sinon avec Quentin, nous avons passé un vendredi entier à faire la tournée des pâtisseries de Nantes. De 11h à 19h. Gâteaux, discussions, dérive dans la ville. Nous avons appris la mort d’un bouquiniste en haut de la rue du Calvaire, c’était triste. Vers la fin de journée nous sommes passés au salé avec traiteur espagnol puis italien et vin vin vin. On devrait passer de longues périodes entre amis, pas simplement une soirée. Une journée c’est parfait. Il y a du temps, du silence, des choses à se raconter.
Soirée Zombies : le seul moyen de faire la fête c’est de se maquiller, de se déguiser, se fictionnaliser pour se protéger et être là. De toute mon existence, ça doit être la deuxième fête que j’organise. C’était joyeux et terrifiant. Il faut toujours un antidote.
Au fait connaissez-vous le blog d’Elmir ?
Je me suis débarrassé de mon téléphone moderne (S. G. S2) pour un tout vieux limité (S. 2710) qui ne me permet pas de lire des blogs et d’aller sur facebook, et surtout de ne pas lire mes emails tout le temps (enfin ça serait possible mais l’écran est minus, et c’est compliqué à configurer, et je change de forfait pour un sans internet). Facebook : tentative de séparation. Mais ce site est ce qui me permet d’avoir des nouvelles des amis restés à Paris, ou qui vivent à l’étranger. Donc j’y reste. Apprendre à s’en servir. Déjouer les tentatives de ce qui nous veut dépendant.
Il y a une super cave à vins à Nantes : La mélodie des Vins. Tenue par un passionné de vins bios, naturels, biodynamiques. On entre dans sa boutique et on y reste une demi-heure. Tout nous incite au corporatisme (et c’est une manière de se défendre), mais cet homme fait le même métier que certains écrivains, que certains libraires, que certaines patrons de salles de cinéma, que certains chefs cuisiniers, que certains danseurs, que certains profs, que certains jardiniers. Allez lui acheter du vin ! C’est ici (près de Talensac).
Je suis alcoolique de tout finalement. Sauf de l’alcool. De rencontres, de mes passions, des mes coups de coeur, de livres. Être amoureux c’est tout le temps et du monde entier. Il y a l’amour pour la femme qu’on aime et celui pour le monde, l’un se nourrissant de l’autre. Être amoureux est une manière de voir et de penser.
Deux thés : Bi Luo Chun (récolté le 15 mars 2012) de San Hsia (Taïwan) et Baozhong ‘forêt subtropicale’ (hiver 2012) (fabuleux). La boutique est ici. La sélection de Stéphane est toujours aussi belle.
Derniers vinyles : Phoenix, Wolfang Amadeus Phoenix, Devo, Are we not men ?, Woody Allen, Stand up Comic, Nas, Illnatic, Kimya Dawson, Remember that I love you, The Smiths, The Queen is dead, Jay Reatard, Blood Visions.
Réflexions sur le pseudonyme depuis Pit. Quelqu’un (Vincent je crois) a parlé de » « Jean Giraud-Moebius. » Oui, c’est une belle manière de jouer ça.
Quand je bois je deviens critique et je crois que je n’aime pas ça. Je dis : « Je n’aime pas ça, parce que » et j’ai un ton péremptoire. Faire attention.
Croisé Frédérique Martin et Carole Fives, de passage à Nantes. Et c’était doux et agréable, intéressant et simple.