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manger en sortant de soi

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J’ai plusieurs ciels. L’un d’entre eux est le ciel de mes projets, ces idées de livres, de romans, de livres pour enfants, d’essais, de bd. Après une période de jeûne, de nausée, de gastrite, j’ai à nouveau faim de choses à faire naître. Quand manger c’est sortir de soi, et y greffer ce que l’on ramasse dans la réalité. J’ai faim aussi de nouvelles collaborations. C’est chouette les collaborations, car on prend des cafés, on déjeune, on discute. Avec Sandrine Bonini nous venons de terminer un nouvel album pour les enfants (en couleurs cette fois, et plus long que La bataille contre mon lit). On ne sait pas encore chez qui il sortira. On y pense, on prend contact. On verra.

Avec * nous rentrons d’Alsace où nous avons affronté la nature et la nourriture (toutes les deux belles, mais qui nécessitent des défenses). Difficile de rentrer à Paris. Paris essaye de nous assommer avec ses milliers de poings. Elle tente de nous faire croire à quel point nous avons de la chance de vivre en son sein. Nous n’y croyons plus. Il y a des père Noël plus doux. Je te dis au revoir Paris. Tu as été un nid, un instrument, mais au final tu n’es plus qu’une névrose. Alors bye-bye. Le rêve grand public est fini, enfin nous avons une vie à inventer.

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