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chocolate fireflies

Je suis de retour à Paris depuis une semaine. Solitude me manque, un peu, Silke, l’équipe, les fellows, mais beaucoup étaient déjà partis. Paris, donc. Qui a tendance à prendre de la place. C’est un dragon, Paris. Je n’ai pas un instant à moi. Mais ça se calme, ça se dompte, et j’ai retrouvé les inadaptés magnifiques, et Sandrine B. m’a montré La bataille contre mon lit terminé, et cinéma, théâtre, Métropolis, réunion de travail avec Clément pour le livre de comic-strips. Ciné ce soir avec ma cousine (qui lit en ce moment La ballade du café triste, de Carson Mccullers, elle a bon goût !), nous avons ensuite passé un certain temps à nous perdre aux Halles, à ne pas choisir un café, une terrasse, à hésiter, à discuter. Ce vendredi, je retrouve mon frère, quelques amis, autour d’un plat, des gâteaux. Cela va être chouette et doux. Il est tard, j’ai dépassé ma date de péremption journalière, demain je dois me lever tôt, pour reprendre un texte qui m’a été refusé. Cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé, que l’on me refuse un texte. Je comprends les raisons : c’est un livre collectif pour les enfants, et mon texte est dur et autobiographique. Il me semblait que la fin était ouverte et donnait des armes. Mais sans doute pour les enfants, c’est un peu dur. Enfin, voilà, ça arrive. Et je repars sur un autre texte, de fiction. Le refusé sera publié sur ce blog, je crois, mais j’ai peur que ce soit trop personnel. Je ne sais pas bien, il y a des heures où on ne sait plus. On verra. Cartola, O Sol Nascera :

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