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théâtre

Hier soir je suis allé au théâtre. Cela ne m’était pas arrivé depuis un moment, je n’arrivais pas à trouver des pièces contemporaines qui me plaisaient (ou des mises en scène de texte classique). Beaucoup de déceptions. La malédiction a pris fin hier soir. Corps de police est la nouvelle pièce de Thierry Illouz, un des auteurs que j’admire le plus. J’ai retrouvé cette pièce ce que j’aime dans le théâtre de Shakespeare : des dialogues écrits, brillants, profonds, des phrases que l’on a envie de retenir en soi, d’apprendre par cœur, la tragédie, l’histoire des personnages qui dit quelque chose de notre propre histoire, de notre condition impossible. Le sujet en deux mots : un flic est enlevé par Samia et Jean, pendant les émeutes de banlieue (plus d’infos,). La pièce se joue jusqu’au 10 octobre au théâtre de l’Opprimé (le métro n’est pas proche du théâtre donc prévoyez dix minutes de marche). C’est la première fois que je prends un tel plaisir à une pièce contemporaine. Le sentiment d’assister à une œuvre importante (Thierry Illouz est un ami mais je ne pense pas -évidemment- que cela joue dans mon appréciation). Cela n’arrive pas souvent.

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