Sale journée. Passée à me plaindre, à tourner en rond, à écrire mais à contre-cœur : parfois, souvent, la main en va aussi vite que le cerveau et ça m’irrite, j’ai tant à faire. Mais ce soir j’ai résolu un problème dans mon livre et j’ai vu deux planches de la bd de Jakuta. Alors la journée s’en est trouvée illuminée rétrospectivement, comme un beau temps qui par sa force aurait la capacité de réchauffer le passé. Parfois j’aimerai avoir une autre manière de fonctionner que ce yo-yo permanent entre la dépression et l’exaltation. Parfois, non.
De retour en Allemagne. Je retrouve mon studio, je constate que le frigo est en train de trépasser. Lors de cette semaine à Paris, service de presse minimal (la plupart des livres sont envoyés sans que j’ai besoin de les dédicacer de mon illisible écriture) pour Le club des inadaptés qui sort en octobre à L’école des Loisirs. Le titre de travail en était La machine égalisatrice (car oui une telle machine existe, devrait exister). La couverture est très belle et on la doit à Loren Capelli.
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