Depuis quinze jours j’ai reçu quelques visites ici à Solitude. Je suis heureux d’avoir des invités, mais les premières heures sont flottantes, je perds mes repères de solitaire, je suis un brin contrarié de ne pas pouvoir écrire comme d’habitude. Mais rapidement je me trouve bien dans ces vacances accompagnées. Dans ces moments l’enfer ce n’est pas les autres ; les autres c’est les vacances et ça me plaît bien (c’est plus reposant que ces autres vacances que sont la maladie). Vrais repas, discussions, promenades. Je sors de mon cercueil de vampire, je me relève de ma vivifiante cachette sépulcrale.
Achat d’un crayon Staedtler pour les crayonnés de mes dessins. Je me souviens de mon père utilisant ces crayons à rayures jaunes et noires.
Fabrication de boucs émissaires, discours sécuritaires. Je ne sais pas si cette période ressemble plus à 1788 ou aux années 1930. On ne tardera pas à le savoir j’imagine.
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