Des gens sont choqués par quelques mots employés par un comique (Didier Porte) à la radio. On aimerait que ces bonnes âmes soient plus souvent choquées. Qu’ils persévèrent, qu’ils s’entraînent bon dieu et prennent des cours, un jour ils seront peut être choqués par des choses réellement choquantes. Cela changerait. Alors bon les gros mots c’est pas bien, pourquoi pas, mais merde, quelle hypocrisie. Au-delà de l’anecdote, ce sont des frontières qui se tracent, une morale qui se constitue, un monde futur qui se construit. Des exclusions qui se dessinent et des coups portés (doucement, sous couvert de vertu) à la démocratie. Les mots sont importants, ceux que l’on emploie et ceux qui déclenchent les faux scandales.
Je reprends mes habitudes à Solitude (lessive dans le grand lavomatic du sous-sol à la Shining), je croise des résidents, nous discutons, je suis rentré chez moi, mais comme je suis chez moi là où je suis bien, à Paris ou ailleurs. Quelques minutes avec Alissa Margolis et son copain, avec Vipul Rikhi aussi.
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