Je serai au salon du livre de Paris dimanche 28 mars à 18h sur le stand de l’Olivier. Bien sûr je serai au bord de la crise de panique (des masques à oxygène flotteront au-dessus de ma tête et mes bras seront reliés à des intraveineuses de bêta-bloquants). C’est loin d’être le salon idéal, trop de monde, trop de bruit, trop de lumière. Pas sûr que j’y retourne (état d’esprit d’aujourd’hui : non, jamais). On apprend à s’épargner. Partagé entre l’occasion de croiser des lecteurs, deux trois personnes que j’aime bien ; et le désagrément d’une montée du stress et de l’angoisse. Les choses pourraient être autrement. Qu’elles soient organisées pour être douloureuses est une donnée intéressante. Des conclusions devraient en être tirées. J’y travaille. On apprend que l’on peut dire non, malgré toute notre bonne éducation.