Comme le dit mon frère : Jennifer Jones n’est pas morte de la grippe A, c’est pour cela que personne n’en a parlé. Quand j’étais adolescent j’avais collé une photo de Jennifer dans mon cahier de texte, en noir et blanc, extraite de Ruby Gentry (photo célèbre, elle est à genoux, une winchester entre les mains).
Deux merveilles : Bai Ji Guan, un thé de rochers (maison des trois thés) et Tai Bai Zui Jin un oolong miellé taïwanais (maison des trois thés), un thé superbe, d’ores et déjà un de mes préférés (mon préféré ?). Découverte de la galette 33 de 2002 (j’avais passé un petit moment avec la galette 31 en dégustation sur place, extra, je la préfère je pense -mais pff hors de prix, impossible de l’acheter – la 33, elle, est abordable) qui accompagne maintenant mes soirées.
Mercredi soir, soirée dvd-canapé avec Lidell. Le video-club près du métro La Fourche est super ; Mc Do avalé en deux minutes sur le trottoir dans le froid devant le Monoprix. Nous avons (re)vu Stepbrothers (et nous avons parlé pendant le film, et récité des dialogues, trop bien). Soirée parfaite.
Sortie du nouveau numéro de la revue « Témoigner. Entre histoire et mémoire. » Ma mère, Christiane Page, y a écrit un article sur Charlotte Delbo. L’article commence sur une citation d’une pièce qui s’appelle Une scène jouée dans la mémoire. C’est un très beau titre.
J’aime particulièrement écrire pendant les fêtes. Je ne sais pas pourquoi. Quelques films à voir. Le rideau blanc, Max et les maximonstres.
« Seuls les mots qui sont des images demeurent. Le reste est un brin de paille. Pourtant il me fallut des années pour me libérer des érudits, de leur tutelle, de leur sourire supérieur, et revenir à mes amis fidèles qui savaient qu’un homme n’est rien d’autre qu’une pelote de faiblesses et de peurs. Il ne faut pas en rajouter. S’ils ont le mot juste, ils vous le tendent comme une tranche de pain en temps de guerre, et s’ils ne l’ont pas, ils restent assis près de vous et se taisent ». Aharon Appelfed, Histoire d’une vie.
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