Aller au contenu

l’opium : une éthique littéraire

  • par

J’ai été opéré vendredi dernier, un truc de dents, passons les détails. Etonnant ce que les chirurgiens dentistes arrivent à faire, leur dextérité et tout ça. Le mien est génial. En cadeau j’ai eu droit à des antalgiques. Cocktail tramadol (un opiacée) et paracétamol. C’est trop chouette. Il faudrait pulvériser du tramadol un peu partout, dans les stades, les parlements, les entreprises, les boutiques. Hum, non ce n’est sans doute pas la solution, et puis il y a des risques de dépendance (cf. Stephen King), mais ça serait drôle. Certains livres, certains disques sont du tramadol ; j’essaye d’en mettre dans tous mes romans, pas trop, pas partout, c’est à user avec doigté. J’aime être intoxiqué par les romans, j’aime l’ivresse qu’ils procurent, le plaisir qu’ils me donnent.

A Solitude, temps superbe ; j’ai bien travaillé ce matin, il est temps de se promener dans les alentours du château, au bord de la forêt.