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The capacity to be alone

  • par

Donald Winnicott (cité dans Solitude, a return to self, de Abthony Storr) : « It’s probably true to say that in psycho-analyticalliterature more has been writen on the fear of being alone or the wish to be alone than on ability to be alone ; also a considerable amount of work has been done on the withdrdrawn state, a defensive organization implying an expectation of persecution. It would seem to me that a discussion on the positive aspects of the capacity to be alone is overdue. »

Évidemment beaucoup de livres sur la solitude dans la bibliothèque du château. L’invasion de coccinnelle est terminée, je n’en vois plus de quatre-cinq par jours, j’imagine qu’elles hibernent. Paul Jorion invité sur France Culture ce matin ; les media généralistes commencent à s’apercevoir qu’il y a des gens passionnants sur internet. Difficile de retourner à la légèreté d’analyse des quotidiens quand on lit les billets de Jorion, de dedefensa, de pharmacritique, de Paul Moreira, d’alternet, davduf, le blog de XXI… (j’ajoute les liens à la liste des liens de ce blog -certains d’entre eux vivent grâce aux donations des lecteurs -et il faudrait parler des blogs culturels) Il y a un profond fossé qualitatif (évidemment il reste des Colette Braeckman) ; surtout, d’un côté nous avons les soutiens d’un système de domination et de l’autre des voix critiques. C’est une époque intéressante ; il y a maintenant plus de lecteurs des sites et des blogs d’information indépendants que de lecteurs de la plupart des journaux. C’est une bonne nouvelle, les gens lisent (ils lisent aussi XXI, le monde diplo…), composent leur propre journal en agglomérant des sources choisies. Oui, cette appropriation, ce choix, sont une bonne nouvelle pour la démocratie. Je comprends que l’on puisse être apeuré par internet, c’est un bouleversement, mais il faut se défendre de cette peur, et se dire que c’est une chance, qu’il y a des choses à faire. Y compris en littérature.