Des aquariums ronds remplis de fleurs (sans eau, ni poissons). Soirée au bénéfice d’une association. Quelqu’un prend le micro et dit « L’âme de Proust flotte dans la pièce ».Couché alors que la fête commence.
Matin film. Déjeuner sur la plage. Délibération du jury jeune, les lycéennes argumentent, défendent leur préféré. Nous, les parrains, animons la séance en tentant de ne pas les influencer, de ne pas donner notre avis, qui transparaît un peu de temps en temps. Elle font leur choix, et c’est un bon choix. Le résultat sera annoncé demain. Enfin nous donnons notre avis, nous parlons des films, nous parlons d’autres films. Elle nous demandent une liste de films à voir. Sur la liste, j’ai mis des films de Franju, wes et Paul Thomas Anderson, Visconti, Godard, Lubitsch, Sergio Leone, Woody Allen.
Nos deux collègues, à Fred (Cavayé) et moi, Sophie Quinton et Bérangère Allaux sont prises en photo à peu près cent fois par jour et signent des autographes. Un homme, t-shirt avec un logo doré, lunettes de soleil hypertrophiée et un demi-litre de gel dans les cheveux me demande si je connais quelqu’un de connu parce qu’il veut faire du cinéma. J’indique une direction, vague, au loin.
Je suis dans ma chambre. Quelqu’un joue de la cornemuse. J’ai faim.
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