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Ponyo

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Je n’avais pas aimé Le Château Ambulant. Les premiers échos à propos du dernier Miazaki sont bons. Chouette. Fête hier soir. Pour moi c’est un peu comme aller chez le dentiste. La fête était réussie (j’ai offert Greetings from Ashbury Park de Springsteen à E.), la nourriture délicieuse (A. et E. sont tous deux des cuisiniers accomplis), la compagnie parfaite, vraiment super soirée (bon il y avait un problème avec la musique : j’ai eu l’impression qu’un train déraillait pendant deux heures -l’accident a fait une pause le temps d’une chanson de Nancy Sinatra, ouf). Il est nécessaire d’aller chez le dentiste, et je crois qu’il est (parfois) nécessaire de sortir (prudemment) de sa tanière même si c’est (très souvent) effrayant. Je ne serai jamais à l’aise dans une pièce où il y a plus de sept (ou cinq) personnes, c’est ainsi. J’ai davantage discuté avec les bâtonnets de carotte qu’avec quiconque. C’était vraiment intéressant. J’ai parlé d’Harold & Maude (apparemment je n’ai qu’un seul sujet de conversation ces temps-ci). R. adore aussi ce film. On était d’accord sur Bienvenue Mister Chance. Je crois que je ne connais pas d’autres films de ce metteur en scène. Sur Wikipedia, il y a ça sur sa fin de carrière : « Attempting to turn a corner in his declining career, Ashby ceased to use drugs, trimmed his hair and beard, and began to frequent Hollywood parties wearing a navy blue blazer so as to suggest that he was once again « respectable ». »
Cela me fait penser à un personnage de Wes Anderson (d’ailleurs Harold & Maude ressemble à un film de Wes Anderson). Je vois très bien Bill Muray jouer cette belle triste scène.
J’ai lu plusieurs bons romans français contemporains ces temps-ci. Et je m’aperçois que je connais peu la littérature étrangère d’aujourd’hui. J’ai relu un peu du Journal de Mireille Havet. Je crois que je lis une quarantaine de livres en ce moment, des romans, des essais, je m’enthousiasme pour tout un tas de choses. Résultat, je ne connais rien à fond, ma culture est superficielle. J’en ai pris mon parti. Je ne me vois pas vivre autrement. Les gens qui connaissent des choses, les spécialistes, m’impressionnent toujours un peu (encore plus ceux qui sont spécialistes et qui ont une grande culture). Je n’ai pas d’obsession pour un sujet particulier (mon travail est hors catégorie). 
Je retourne à mon roman (pas assez travaillé cette semaine, je m’y remets sérieusement). For You (Springsteen) et AliShan (Thés de Chine).