Ok les amis, on peut se renseigner, et se dire que ça nous concerne : sous couvert de défense des droits d’auteur, l’industrie est en train de tenter de contrôler le net.
On le savait, les DRMs sont une saloperie, ils ne protègent rien, mais brisent très bien le rapport de confiance qui doit exister entre auteurs et lecteurs. Mon prochain livre aux éditions de l’Olivier n’aura pas de DRMs (tous les auteurs n’ont pas le choix pourtant, certaines maisons d’édition ne sont pas ouvertes au dialogue et imposent ces verrous). Les auteurs ne devraient pas s’associer à la répression, mais au contraire la dénoncer fermement. En notre nom, on essaye de porter atteinte à la liberté. Ce n’est pas anodin. C’est très bien ce que font les Anonymous, mais il nous appartient à nous aussi de faire circuler l’info, de parler autour de nous et de convaincre de l’importance de s’opposer à Acta, comme à Hadopi. Ce n’est pas le monde que nous voulons. On malmène la démocratie sous prétexte de nous protéger, il est temps de nous réveiller.
Dans les lettres de Virginia Woolf (Points Seuil, sous le titre Ce que je suis en réalité demeure inconnu) : « La vérité, cependant, comme nous ne cessons de le dire, c’est que nous ne sommes que des ratées. Nous n’arrivons pas à briller en société. J’en ignore la raison, mais le fait est que nous n’avons guère de succès -nous faisons tapisserie dans un coin et nous avons tout de sourdes-muettes qui aspirent après un enterrement. Peu importe il y a des choses plus importantes dans la vie. »