Je suis samedi à Lille, dans le cadre d’Escale des Lettres, pour deux (?) débats/rencontres.
Sur ma table de chevet, Chine trois fois muette, de Billeter. Encore un livre passionnant du spécialiste de Tchouang-Tseu, géopolitique cette fois. Belle attaque contre ce qu’on nous vend comme l’objectivité économique. J’en reparle bientôt.
Dalibor et moi sommes voisins, à Nantes. Je lis son Brut (Seuil) et pour l’instant c’est extra. Il est venu nous rendre visite à l’atelier (bientôt les présentations de toute la petite équipe). Forcément on a parlé boulot. Il y a deux choses dont j’aime beaucoup parler : amour et écriture. Je suis passé à une soirée vendredi dernier, c’était très sympa, chaleureux (on a parlé de livres et de la mort, donc c’était vraiment dans mes cordes), mais dès qu’il y a plus de quatre personnes dans une pièce je ressens une brutale dépressurisation et je n’ai qu’une envie, fuir pour sauver ma peau.