“Pourquoi écrire un livre sur la pénétration ?
Parce que le sujet est là, si présent qu’il en est invisible. Surtout je voulais faire en sorte que l’on entende des choses trop souvent tues, qu’on parle, qu’on pense, qu’on considère la sexualité comme un élément de l’invention humaine, de sa culture, de ses arts, de sa politique. Je voulais qu’on entende les difficultés, les douleurs, la peur d’être anormal·e, et qu’on dise qu’on se fout de la normalité si elle signifie le mépris et le jugement pour ce qui est différent.”
“En cela la pénétration vaginale est une pratique symptomatique du génie humain : ça marche mal, ce n’est pas la meilleure manière d’avoir du plaisir, et pourtant c’est la norme.”
“La catégorie sociale qui connaît le moins bien la sexualité, qui en a la vision la plus caricaturale, est celle qui domine toutes les autres.”
” Si la sexualité était une question de plaisir, les femmes seraient moins pénétrées et les hommes le seraient davantage.”
Le livre est composé de trois parties : Au-delà de la pénétration, Introduction à Propos sur la pénétration et Propos sur la pénétration. Cette dernière partie est composée de témoignages (anonymes, sauf trois personnes qui ont témoignées sous leur propre nom, des femmes, des écrivaines, Eloïse Lièvre, Emmanuelle Pagano et Jessica Gallais).