La nuit a dévoré le monde
2012 – Éditions Robert Laffont
Quand les hommes se transforment en zombies, et qu’un jeune écrivain se trouve seul confronté à cette violente apocalypse, il n’est finalement pas si surpris. Depuis longtemps l’homme a fait preuve de sa décadence et de sa cruauté. Aujourd’hui, un pas de plus dans l’abomination a été franchi : il est devenu un monstre anthropophage.
Face à cette nuit de cauchemar, tel Robinson sur son île, le jeune survivant s’organise. Il vit reclus dans un appartement et se croit un temps à l’abri, en dépit des attaques répétées des morts-vivants. Mais la folie de ce nouveau monde fait vaciller sa propre raison. Pour échapper au désespoir, il réapprend à vivre et à lutter. Armé d’un fusil, il découvre avec surprise qu’il peut tuer et qu’il a même un certain talent pour ça. En réinterrogeant son passé, il se livre aussi à une introspection sensible sur sa propre condition et les raisons de ses échecs passés. C’est son inadaptation à la société des hommes qui explique peut-être sa survie à cette fin du monde.
Un roman d’action, littéraire et psychologique, qui reprend les codes du genre pour mieux les subvertir.