La libellule de ses huit ans
2004 – Éditions le dilettante
» La peinture était le prétexte à son occupation criminelle. Ce qui n’était qu’une couverture finit par devenir une petite passion qu’elle retrouvait avec un plaisir grandissant. A un moment, elle se demanda si elle n’avait pas organisé ce brigandage subtil pour se donner une excuse à la pratique d’un art. «
Fio a trouvé un moyen de gagner sa vie pas très honnête, mais ingénieux. Imaginant que la plupart des gens ont des choses à cacher, elle envoie des lettres anonymes au hasard, rédigées de la sorte : » Nous savons ce que vous avez fait. Vous avez une semaine pour payer. » La rançon doit être déposée dans un recoin de la falaise des Buttes Chaumont. Pour ne pas attirer l’attention, en attendant son enveloppe, Fio plante un chevalet et peint. C’est ainsi que, bien malgré elle, elle devient la coqueluche des galeries d’art. Et son existence s’en trouve bouleversée…